13. Les plantes allergisantes

Plantes allergisantes : le sumacLes plantes allergisantes

Objectifs :

  • Se sensibiliser aux risques liés aux plantes allergisantes.
  • Développer des compétences pratiques en identification et observation sur le terrain.
  • Échanger sur les pistes de gestion
  • Apprendre à utiliser des ressources fiables et intégrer les aspects légaux dans la pratique.

Durée : 7 heures.

Public visé : Agents territoriaux, jardiniers, Ecogardes, techniciens des Parcs nationaux, gardes-moniteurs, agents d’accueil, animateurs nature, particuliers.

Niveau requis : Aucun.

Formateur : Vincent Blondel, guide naturaliste, médiateur scientifique, botaniste de terrain, spécialisé en ethnobotanique, fresqueur.

Évaluation des acquis : questionnaire de fin de journée.

Documents :

– Contrat de formation.

– Programme de formation.

– Support pédagogique.

– Attestation de présence en formation.

Matériel requis : carnet de note, crayon, loupe de botaniste si possible. Chaussures adaptées à une sortie terrain, chapeau, eau.

Matériel fourni : matériel fourni, flores, loupe de botanistes, autres ouvrage d’identification.

Nombre de stagiaires : 15.

Date : à définir.

Lieu : à définir.

Programme :

Matinée (9h30-12h30) – En salle.

  • Les plantes à risque en cas d’ingestion.
  • Les plantes à risque en cas de contact.
  • Les plantes provoquant des allergies respiratoires.
  • Des pistes pour la gestion des plantes allergisantes en milieu urbain.
  • Sites internet et organismes.
  • Ce que dit la loi.
  • Notion de botanique, localisation.

Repas (12h30 – 13h30).

Après-midi (13h30 – 17h30) – Sur le terrain.

  • Sortie terrain à la recherche des plantes allergisantes abordées en matinée.
  • Utilisation pratique des méthodes d’identification, clés simplifiées, flores, applications.
  • Questionnaire/quiz de restitution.

Méthode pédagogique :

La pédagogie est essentiellement participative. Pendant les cours magistraux, des questions sont posées et la participation de chacun est attendue. Les sorties terrains font intervenir les sens et doivent susciter les interactions entre les participants.  Des projets collaboratifs sont engagés pour expérimenter le partage de la connaissance et de l’expérience. De même qu’une étude de cas qui peut être proposée. Un questionnaire QCM/quiz est soumis en fin de formation (évaluation formative). Une approche globale de la démarche scientifique est proposée. Enfin, et selon les thématiques, des changements dans les comportements de vie des stagiaires sont  attendus.

Focus : Exemple de plantes allergisantes : l’Ambroisie à feuille d’armoise.

Histoire :

Originaire d’Amérique du nord, l’ambroisie à feuille d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) aurait été introduite en France en 1863 par l’intermédiaire d’importations de semences de légumineuses fourragères comme le trèfle des près (Trifolium pratense L.).

D’autres introductions suivront, lors de la première guerre mondiale, avec l’arrivée des chevaux et de leur fourrage destinés à l’armée française.

Propagation

Le foyer de propagation semble être l’Allier avec une dissémination rapide dans la Vallée du Rhône par les axes de communication. Les activités humaines favorisent son expansion : transport de sol et de semences, présence dans les mélanges de graines pour les oiseaux, transport par les animaux, par les véhicules automobiles.

Description et biologie de l’ambroisie à feuilles d’armoise.

La feuille, du même vert sur ses deux faces, est profondément découpée. Elle n’émet pas d’odeur spécifique quand on la froisse. La tige est couverte d’une importante pilosité et peut devenir rougeâtre sur les plantes âgées. L’ambroisie est monoïque : sur un même pied, on trouve des fleurs mâles (au sommet des tiges) qui émettent le pollen et des fleurs femelles (à l’aisselle des feuilles sous l’inflorescence mâle) qui, une fois fécondées par le pollen, vont former les semences.

Pollinisation et graines

La pollinisation des fleurs se fait par le vent et le pollen peut voyager sur des distances de plus de 100 km.

Un plant peut produire 3000 graines qui seront ensuite dispersées dans un rayon de 2 mètres autour du plant mère, et beaucoup plus loin par les activités humaines.

Présence dans le Var

Trois espèces d’Ambroisie sont présentes dans le Var (en gras soulignées)

Artemisia psilostachya étant la plus présente.

L’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia L.)

L’ambroisie à épis grêles (Ambrosia psilostachya DC.)

L’ambroisie a petites feuilles (Ambrosia tenuifolia Spreng.)

L’ambroisie trifide (Ambrosia trifida L.) est signalée en région PACA mais pas encore dans le Var.

Plantes allergisantes : un moyen de lutte la chrysomèle de l'ambroisie

(Voir Observatoire des ambroisies – Agir contre l’ambroisie)