Initiation à la botanique – Niveau 2
Objectifs :
- Utiliser les flores et clés de détermination.
- Comprendre la démarche scientifique.
- Apprendre à reconnaitre les principales familles.
- Approcher la notion de cortège floristique.
Durée : 7 heures.
Public visé : Agents territoriaux, jardiniers, Ecogardes, techniciens des Parcs nationaux, gardes-moniteurs, agents d’accueil, animateurs nature, particuliers.
Niveau requis : Avoir fait le Niveau 1.
Formateur : Vincent Blondel, guide naturaliste, médiateur scientifique, botaniste de terrain, spécialisé en ethnobotanique, fresqueur.
Évaluation des acquis : questionnaire de fin de journée.
Documents :
– Contrat de formation.
– Programme de formation.
– Support pédagogique.
– Attestation de présence en formation.
Matériel requis : carnet de note, crayon, loupe de botaniste si possible. Chaussures adaptées à une sortie terrain, chapeau, eau.
Matériel fourni : matériel fourni, flores, loupe de botanistes, autres ouvrage d’identification.
Nombre de stagiaires : 15.
Date : à définir.
Lieu : à définir.
Programme :
Matinée (9h30-12h30) – En salle.
- Le vocabulaire botanique.
- Les flores, les catalogues et leur utilisation, application pratique.
- Caractéristiques morphologique et chimiques des principales familles botaniques.
Repas (12h30 – 13h30).
Après-midi (13h30 – 17h30) – Sur le terrain.
- Sortie botanique à la découverte des plantes présentes sur le site.
- Prises de notes, photos, approches de l’écosystème et des familles.
- Utilisation pratique des méthodes d’identification, flores, application.
- Notions d’ethnobotanique.
- Questionnaire/quiz de restitution.
Méthode pédagogique :
La pédagogie est essentiellement participative. Pendant les cours magistraux, des questions sont posées et la participation de chacun est attendue. Les sorties terrains font intervenir les sens et doivent susciter les interactions entre les participants. Des projets collaboratifs sont engagés pour expérimenter le partage de la connaissance et de l’expérience. De même qu’une étude de cas qui peut être proposée. Un questionnaire QCM/quiz est soumis en fin de formation (évaluation formative). Une approche globale de la démarche scientifique est proposée. Enfin, et selon les thématiques, des changements dans les comportements de vie des stagiaires sont attendus.
Liens utiles :
Organismes publics et sociétés savantes liés à la botanique
Conservatoire Botanique national de Porquerolles
Société des Sciences Naturelles et d’Archéologie de Toulon et du Var
Muséum d’Histoire naturelle de Toulon et du Var
Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie
Conservatoire d’espaces naturels – PACA
Société Botanique de France – SBF
Société française orchidophilie – PACA
La botanique sur le net
L’index international des noms de plantes
L’herbier numérisé du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris
Silène : une base de données accessible à tous
Une site sur les espèces exotiques envahissantes
Tela Botanica : le site incontournable des botanistes francophones
Gallica : un lien sur les Annales de la Société des Sciences naturelles de Toulon et du Var
Orchidées de Provence : le superbe travail de Pierre-Michel Blais.
Focus: l’aventure botanique d’Inflovar.
Association crée en 1996 qui a publié en 1996, après 25 années de travail d’inventaire, de réunions, de partage de données entre des botanistes passionnés : l’Atlas catalogue des plantes vasculaires du Var. L’aliboufier a été choisit comme emblème de l’association, voici ce quen dite Philippe Orsini :
L’aliboufié
L’emblème choisi par INFLOVAR est le Styrax officinal, appelé en provençal Aliboufié. Dans le Var il se présente le plus souvent sous la forme d’un arbrisseau de 3 à 6 mètres ; certains sujets très âgés, au tronc bien individualisé peuvent être qualifiés de véritables arbres.
Les feuilles sont caduques ; leur ressemblance avec celles du cognassier, citée par Dioscoride, a été reprise par la majorité des auteurs. Le débourrement a lieu au mois de mars et les feuilles de 4 à 7 cm sont alternes pétiolées, entières, ovales et sans stipules. Lieutaghi les qualifie de « discrètement bicolores »; ce qui traduit joliment la différence entre le vert glabrescent du dessus et le blanc tomenteux du dessous.
La floraison commence dans la troisième décade d’avril pour les stations les mieux exposées, et fin mai dans les vallons les plus froids du Haut Gapeau. Calice tomenteux, 5-7 pétales blancs, 8-12 étamines et un seul style.
[…] Cette espèce a été découverte dans le Var par Pena et Lobel en 1564, à la Chapelle du Deffens à Solliès-Ville. On peut donc exclure son introduction par Peiresc au début du XVIIème siècle.
Plusieurs hypothèses relatives à son origine demeurent cependant : son introduction par les Chartreux à Montrieux (Méounes-les Montrieux) à partir du XIIème (récolte de sa résine par les moines attestée par Duhamel du Monceau en 1755) ; son importation de Grèce ou d’Asie mineure dans l’antiquité ; son indigénat, proposé par Jahandiez, Flahaut et Lieutaghi. Ces hypothèses pourraient être levées par des études de phylogéographie basées sur l’analyse de son ADN. On résoudrait là l’un des problème des plus intéressants de la botanique varoise
Philippe Orsini